Projet GlutN



Si l’expression « avoir du blé » est synonyme de richesse, c’est peut-être parce que le blé représente la première source de calories (20%) et de protéines (22%) de notre alimentation humaine. Mais, au-delà de ses qualités nutritives, le blé contient également une protéine qui peut provoquer des problèmes de santé à certaines personnes : le gluten.
En effet, s’il confère à la pâte ses propriétés viscoélastiques, le gluten peut entraîner, chez certaines personnes, des réactions allergiques, des maladies coeliaques (intolérance au gluten) ou une Sensibilité Non Coeliaque au Gluten (SNCG). Cette dernière est mal caractérisée et difficile à diagnostiquer en l’absence de biomarqueur clinique. Elle est donc souvent auto diagnostiquée, entrainant des régimes sans gluten sans critère clinique objectif.
A la croisée de la santé et de l’alimentation, le projet GlutN s’intéresse au diagnostic, aux causes de la SNCG et à des alternatives au blé classique à proposer dans le cas de cette sensibilité non coeliaque au gluten. Ses objectifs sont multiples :
- Comprendre les mécanismes responsables de la SNCG, évaluer son importance (nombre de malades au sein d’une population) et rechercher des biomarqueurs cliniques qui permettraient un diagnostic.
- Le pain étant la principale forme d’ingestion du gluten, le projet GlutN vise aussi à produire de nouveaux pains, qui seraient tolérés par les patients SNCG. Pour cela, au cours du projet, des pains sont produits à partir de différentes lignées de blé sélectionnées et différents processus de panification sont expérimentés, avant que les pains avec les meilleures caractéristiques de digestibilité ne soient proposés à des patients.
Initié en 2019, ce projet devrait arriver à son terme en 2021.
Pour en savoir plus sur ce projet, c’est par ICI.
Crédits photos : Photomontage réalisé à partir des images https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=33838028 et https://pxhere.com/fr/photo/1221989